Dans les journaux la semaine dernière, on apprenait que l’administration de l’UQAM avait reçu les résultats d’une étude intitulée “Rémunération globale des professeurs de l’UQAM” qu’elle avait commandé à la firme AON Conseil. L’objectif de cette étude est de comparer la rémunération et les tâches des professeurs de l’UQAM à celles des autres professeurs des universités québécoises.
L’INRS a été écartée cette étude “parce qu’ayant trop peu de points communs avec l’UQAM”. Cependant, nous pouvons à tout le moins comparer nos échelles salariales. Voici les tableaux de l’étude auxquels Albert Descoteaux a ajouté les salaires en vigueur à l’INRS
Force est de constater qu’en ce moment nous sommes, comme les professeurs de l’UQAM, parmi les moins payés. De plus, même si nos échelles étaient majorées de 6% (2% par an 2007, 2008 et 2009) correspondant à la politique salariale gouvernementale (PSG), nos échelles atteindraient à peine celles de l’UQTR en vigueur actuellement sans tenir compte de l’application de la PSG au 31 mars 2009 et une majoration de 2% au 1 juin 2009, et resteraient bien inférieures à celles de Laval, Montréal et Sherbrooke, à qui on nous compare et avec qui l’INRS doit compétitionner du moins au chapitre de la recherche.
À ce moment-ci, nous n’avons qu’une offre verbale correspondant à la PSG (6%). Nous avons demandé des offres écrites que l’administration ne nous a pas données et pour cette raison, nous ne sommes pas allés à la rencontre prévue le 30 mars.
Bien que notre demande initiale soit de 2%/an au dessus de la PSG, nous retenons comme éventualité 1.5%/an qui correspond à 3.5%/an qui avait été donné par notre administration à la firme PricewaterhouseCoopers en guise de paramètre pour faire des prévisions budgétaires de l’INRS.